Nos entrepreneurs ont du talent, mais pour réussir ils vont devoir être accompagnés et soutenus par un cadre social davantage en accord avec les risques qu’ils prennent. Méconnaissant pour la plupart d’entre eux la notion même de protection sociale, ils mettent dès le départ en péril leur activité et réduisent leurs chances de connaître des lendemains qui chantent.
Avec plus de la moitié de ses 580 000 adhérents sous le statut d’indépendants ou d’entrepreneurs, l’AGIPI bénéficie aujourd’hui d’une vision unique sur un univers encore trop méconnu en France. La crise sanitaire liée à l’épidémie de covid-19 lui a certes donné un éclairage médiatique opportun, mais qui se doute de son réel potentiel en matière de dynamisme économique ?
Et pourtant, L’INSEE a relevé 815 000 créations d’entreprises pour 2019, soit 18% de plus que l’année précédente. Une hausse d’autant plus notable qu’elle comporte deux caractéristiques. La première, c’est d’être avant tout portée par les immatriculations de micro-entrepreneurs et les créations d’entreprises individuelles. La seconde, c’est que pour la première fois depuis 2010, tous types d’entreprises confondus, ces créations sont enregistrées dans la totalité de nos régions. Difficile de souhaiter mieux dans un pays souvent décrit comme beaucoup trop centralisé !
Ce phénomène, nous en avons observé les prémices. Depuis quelques années déjà, émerge en effet une nouvelle génération d’entrepreneurs aux côtés de nos adhérents historiques (médecins, notaires, avocats ou encore ophtalmologues)…

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