La réalisation d’un numéro spécial est toujours un projet dense et long. Depuis l’appel à contribution du colloque Oriane sur le risque, en passant par les processus d’évaluation, jusqu’à la derniere version de ce numéro, de nombreux mois ont pu se dérouler. Ce travail, nous l’avons initié avec Bernard Guillon, cofondateur du colloque francophone sur le risque Oriane. Nous tenons avant tout à le remercier pour son implication quotidienne dans la réalisation de ce numéro. Nous tenions aussi à le remercier pour l’intérêt qu’il a toujours témoingé à l’égard de la revue Vie et Sciences de l’Entreprise (VSE). Nous tenions, enfin, à le remercier pour la qualité des papiers présentés dans ce numéro « Organiser les entreprises, les institutions et les associations en présence du risque ».

Alors, nous aussi, nous pourrions dire que nous avons décidé de prendre « des risques » dans cette coopération. Risques toutefois « minimes » au regard de notre souhait à faire place à d’autres regards dans la recherche en Sciences de Gestion et en Sciences Economiques. Lorsque nous avons repris la revue VSE, et en accord avec le comité éditorial et la gouvernance de l’ANDESE, nous souhaitions laisser plus de place à des articles « prenant des risques ». Bien qu’il convienne de respecter les standars accadémiques dans la mise en place d’une démonstration scientifique en Sciences de Gestion et en Sciences Economiques, la recherche se doit aussi d’aller plus loin dans les réfléxions en cours. La réalisation d’un numéro spécial avec le colloque accadémique Oriane nous permettait de conforter à nouveau ce choix éditorial. Les articles ici proposés ont eu le mérite d’aborder des sujets délicats, d’utiliser des cadres théoriques « alternatifs », voire même des sujets de sociétés comme les risques psychosociaux dans le monde de l’enseignement.

La recherche doit savoir laisser place aux échanges, à la construction, à l’apprentissage… Les manifestations scientifiques organisées par Bernard Guillon ont toujours cherché à aller dans cette direction. Nous avions pu participer à plusieurs reprises aux colloques d’Oriane à Bayonne. Ils nous apparaissaient importants à notre tour de poursuivre dans cette voie. Ainsi, nous laissons place à l’introduction de ce numéro par Bernard Guillon qui viendra préciser les articles quile compose. A votre tour, maintenant, de prendre le risque d’apprécier ces lectures !

Bonne lecture à vous tous.
Thibault et Anne.