Les auteurs montrent qu’il faut distinguer le management transactionnel, le management transformationnel et le Network management. Le transactionnel (la gestion au quotidien) peut être remplacé par l’IA. Le transformationnel (la création, la motivation…) relève plus de l’humain que de l’IA. Le management réseau (transmettre, partager) repose sur le phygital (l’humain augmenté par les digital). L’organisation aura toujours besoin de managers pour donner du sens, décider, motiver, gérer les crises et rendre des comptes. Les décisions peuvent être intuitives, analytiques et/ou rationnelles, mais plus le manager a de responsabilités, plus ses décisions sont politiques, et donc, inaccessibles à l’IA.
Le manager du XXIe siècle doit maîtriser trois types de compétences : la communication, la collaboration, la créativité. Il doit en outre faire preuve d’empathie, d’aptitudes cognitives, d’agilité et de curiosité. Les dirigeants, doivent également analyser, oser, gérer l’échec, développer leur potentiel, avoir un esprit entrepreneurial… autant de compétences d’interaction et d’acculturation que l’IA ne peut pas remplacer mais peut seulement contribuer à développer.
Les auteurs sont professeurs au CNAM et à l’ENSTA.